Nice un 14 juillet, Berlin un 19 décembre, des foules joyeuses et internationales qui se rassemblent pour une fête bon enfant. Elles se terminent toutes deux en bain de sang.
La lâcheté de s’en prendre à une foule
Ce n’est plus la guerre, où les armées combattent des ennemis identifiés par des gouvernements. Elle est soumise à un droit. Prendre les civils le moins possible en otage en est une des obligations.
Le premier droit de la guerre s’inscrit dans notre histoire collective comme celui écrit par le Coran. Il est à l’origine de sa force et de la grandeur de la civilisation qu’il a engendré. Limiter la violence des humains en période où elle est déclarée licite est extrêmement difficile. Donner des lignes indépassables à des humains dont la mission est de déchaîner le meurtre est un signe même d’humanité.
Impossible donc de justifier au nom de cette révélation un acte de barbarie ! C’est renier son fondement même. Il y a des descriptions de massacre insoutenable dans le Livre de Josué ou les livres des rois de la Bible. La tradition talmudique a eu les plus grands maux à s’en débarrasser. Les chrétiens ont lutté eux aussi peu ou prou durant le Moyen Âge contre les guerres continuelles. Ils ont créé la trêve de Dieu que nous allons fêter bientôt, celle des confiseurs est faite en mémoire.
Tous les religieux doivent se lever et déclarer la guerre à la terreur. Les politiques ont l’obligation de la faire au nom de la sécurité de leur peuple. Tous les musulmans du monde se saluent mutuellement par le traditionnel « Salam », paix. Ce salut peut changer le monde d’aujourd’hui. Au lieu du traditionnel bonjour qui ne signifie plus rien qu’une vague reconnaissance mutuelle, se dire paix à toi en se serrant la main, geste qui signifie l’abandon de toutes les armes serait le début d’une nouvelle ère.
Que gardent les gardiens du Temple, sinon la paix que procure la loi et surtout celui qui donne la paix ?